L’AIR DE LA VILLE: une menace pour nos poumons

L’AIR DE LA VILLE: une menace pour nos poumons. L’ozone et les nombreuses particules qui circulent dans l’air des grandes villes participent à l’effet de serre responsable des perturbations climatiques

Mais aussi , plus directement, a l’augmentation des maladies respiratoires en ville. Les enfants , les personnes âgées sont les plus menacés.

D’une façon générale , ce sont bien les activités humaines en relarguant des gazs à effet de serre qui sont responsables

de l’augmentation de la température aux conséquences climatiques dramatiques pour notre environement .

Parmi les responsables : le gaz carbonique recraché en continu dans l’atmosphère pour fabriquer de l’énergie en brûlant du pétrole, du gaz et du charbon

Mais aussi le méthane issu des décharges et de l’agriculture intensive.

Dans les grandes villes , c’est plus particulièrement le trafic lié aux voitures et aux différents modes de transports qui est la première cause de la pollution atmosphérique.

L'AIR DE LA VILLE: une menace pour nos poumons

L’habitat ( matériaux de construction , chauffages, produits ménagers et cosmétiques, mauvaise aération…)

est également une source de pollution  » intérieure » qui vient s’ajouter à la pollution de l’air.

Les enfants sont les plus fragilisés par la pollution

Infections, rhino-pharyngées, otites, bronchiolites, Asthme…à la mauvaise saison, les enfants sont

de plus en plus touchés par ces affections hivernales que l’on attribue au temps, aux virus

Mais qui sont également aggravées par la pollution atmosphérique.

Les jeunes enfants sont plus sensibles que les adultes à la pollution

Car leur appareil respiratoire est immature. Il se constitue jusqu’à l’âge de 3 ans et se développe jusqu’à l’âge de 8 ans.

Les personnes âgées dont les défenses immunitaires sont amoindries et tous les insuffisants respiratoires chroniques ( asthmatiques, allergiques) sont également sensibilisés par la pollution atmosphérique.

Le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique a mis en exergue le rôle irritatif du dioxyde d’azote et du monoxyde de carbone rejetés par les voitures.

D’où des actions entreprises pour limiter leur taux de concentration dans l’air comme inciter les automobilistes

à moins se servir de leur véhicule, favoriser les transports en commun , limiter le trafic pendant les pics de pollution , construire des voitures moins polluantes…

Par ailleurs, certaine précautions s’imposent pendant les pics de pollution .

Ne pas promener les jeunes enfants dans les endroits

où il y a beaucoup de voitures, éviter les activités sportives en plein air ( trop grande inhalation d’air).

À partir de 180 ug/ d’ozone /m3 sur 1 heure, les personnes à risques sont fragilisées. À partir de 360 ug/m3 sur 1 heure, c’est toute la population qui est sensibilisée.

Les principaux polluants

1)Oxydes d’azote ( combustions des centrales énergétiques et des voitures ) : ils contribuent au processus de formation d’ozone dans la basse atmosphère et au phénomène de pluies acides.

Santé: ils diminuent les défenses pulomnaires et fragilisent le système immunitaire.

2) Dioxyde de soufre ( combustion du fioul lourd, charbon, gasoil…) : en présence d’humidité, ils favorisent les pluies acides.

Santé: ils détruisent les défenses naturelles du nez.

3) Particules en suspension ( combustion par les véhicules , les industries , l’incinération, le chauffage…): elles accentuent les effets des polluants acides ( dioxyde de soufre…).

Santé: elles fragilisent les voies respiratoires inférieures.

4) Monoxyde de carbone ( chauffage au gaz, voitures, tabac): les taux sont importants dans les espaces couverts où les voitures tournent au ralenti ( tunnels, parkings) et à l’intérieur des voitures qui ont un pot d’échappement percé.

Santé: il favorise les maladies coronariennes et les bronchopathies chroniques.

5) composés organiques volatiles ( remplissage des réservoirs de voitures, matériaux de construction, cigarettes) : ils interviennent dans le processus de formation de l’ozone.

Santé: ils ont une action cancérigène.

6) L’ozone: il résulte de la transformation chimique de certains polluants ( oxydes d’azote, composés organovolatiles) dans l’atmosphère en présence de rayonnement ultra-violet solaire.

Il est responsable de la pollution « photo-oxydante » .

Les concentrations dans l’air en ville et dans les zones périphériques ont largement augmenté ces dernières années. L’ozone contribue à l’effet de serre.

Santé: il agresse les muqueuses oculaires et respiratoires . Sa dangerosité est liée au niveau d’exposition et à sa durée dans le temps.

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